*A moment I can't hold*
Macabre fait divers, un cri dans les flammes de l’alcool et les ruines de la nuit. Je ne vous connaissais pas mais… Morbide conte de rentrée, une fête, une crémallière même, des sourires jeunes, des sourires d’avenirs, dans trois jours c’est la rentrée, alors, une dernière bière pour avoir du courage. Une dernière danse avant d’affronter l’économie et la gestion. Et puis, quelqu’un de saoul qui fait une erreur qu’il regrettera toute sa vie. Quelqu’un que vous ne connaissiez pas, qui n’était pas à votre fête. Une alumette, juste un petit feu… Mais une maison charpentée en bois, et seuls les murs seront encore debout au matin. Quelque part dans les cendres, vous reposez, consumés dans l’ivresse et la peur.
J’essaye de concevoir l’horreur. " J’essaye " serait plutôt : malgré moi, j’imagine l’horreur. Mais c’est tellement impossible. Emotion générale, mon dieu ! j’en pleure, pour vous trois. Il y a des moments où croire en un Dieu serait le bienvenu. Promesse de cœur, vos noms sont gravés dans mon esprit.
La mémoire de la ville se rappelera. Les étudiants de cette université que vous n’avez jamais connue se rappeleront. Puissiez-vous reposer en un monde meilleur.
Faible petit espoir d’un jour maîtriser ces maudits mots qui ne veulent pas se laisser dompter par mon imagination. Je continue à croire que quand je devrai écrire, alors je le saurais et ils viendront, naturellement, ces mots. Dans les brumes de mon imagination se dessinent les silouhettes de mes futurs héros. Des regards se profilent, des dialogues résonnent, et l’intrigue se crée. J’y crois. J’y arriverais.
Impression de vivre semaine par semaine, que ma vie n’a aucun sens dans le long terme, et que seul le stress des exposés et des devoirs en retard me portent. Où serais-je demain ? Mais en train de traduire un texte économique auquel je ne comprends rien, bien-sûr !
Pour conclure, je hais cette maudite interligne imposée par canalblog qui enlève la lisibilité des poèmes, comme ci-dessous. Si quelqu’un a la solution, je suis preneuse.
Voilà, c’étaient les pensées du jour. Du plus grave au plus futile. Un dernier mot : démangeaisons.